PROJEKTSTANDORT: 1273 Arzier
FERTIGSTELLUNG: 2011
PROJEKTEINGABE: Prix Lignum 2015
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VORWIEGEND VERWENDETES HOLZ: Fichte
PROJEKTDETAILS: Neubau
PROJEKTTRÄGER: O. Rochat Architectes sàrl, Olivier Rochat, LausanneARCHITEKTUR/PLANUNG: O. Rochat Architectes sàrl, Olivier Rochat, Lausanne
AUSFÜHRUNG HOLZARBEITEN: Charpentes VIAL SA, Grégoire Vial, Le Mouret
INGENIEUR: Arpente Ingénierie, Pierre-André Bonnet, Lausanne
KURZBESCHREIBUNG:
Reconstruction d’un chalet « sapin » aux Fruitières de Nyon. Pose de la charpente en 2010 - aménagement intérieur 2011...Le chalet est une réinterprétation contemporaine d'un modèle des années 60, autant par les techniques constructives que dans l'aménagement des espaces et l'importance donnée aux rapports aux paysages. Du premier chalet, bâti de l’imagination et des mains du père du maître d’ouvrage puis emporté par un incendie, restait des souvenirs ancrés dans un lieu qui a vu grandir la famille, un paysage ouvert sur le lac et les Alpes au loin, le Jura doucement vallonné … et le droit de reconstruire à l’identique le chalet perdu. Mais à la copie conforme les propriétaires préfèrent la version revisitée. Alors le projet se nourrit du vécu, en capte l’essence et la reformule plus ancrée dans son contexte si particulier. Dans le nouveau chalet les Alpes et le Jura se donnent la main. Il s’enrichit de leurs présences et chacun de ses espaces tient ses spécificités d’un rapport à un paysage différent: la lumière filtrée par la claire-voie pour l’entrée, la frondaison toujours verte des sapins pour le coin repos, la combe pour la cuisine, l’horizon alpin pour la zone de vie… Ils sont tous soigneusement articulés par une circulation les traversant en spirale, montant, comme la chaleur du poêle, de la cave aux chambres des combles. Aux différents percements exprimant ses rapports en façade, s’ajoute un jeu de fausse perspective intérieure mettant en scène tour à tour le Jura et les Alpes selon que l’on se trouve dans le séjour – cuisine où le petit salon arrière, si bien que malgré la simplicité apparente du programme, le chalet propose une certaine complexité et densité des espaces amenant une richesse au vécu de ses occupants. Dans sa version originale, le chalet tient sa forme de la longueur de poteaux électriques recyclés en bois de structure, définissant un triangle équilatéral. Sa nouvelle volumétrie intérieure, l’amélioration thermique escomptée et l’optimisation des épaisseurs de parois ont orienté les choix des systèmes structuraux. Sur une base en béton, légèrement dans le terrain en partie arrière et comprenant deux cuves d’eau de pluie, des caissons isolés forment l’assise du triangle, en porte-à-faux des murs de la cave. Les pignons sont en ossature bois, les pans de toiture ainsi que les cloisonnements intérieurs sont en madriers vissés, posés verticaux et assemblés en atelier. La dalle des combles reprend ce même système de madriers juxtaposés, vissés depuis l’extérieur des panneaux de toiture, permettant une continuité visuelle de la structure, sans revêtements complémentaires. Les épaisseurs d’isolant sont adaptées à une utilisation intermittente, avec en toiture un double lit de laine de bois sur les panneaux de madriers et un complément d’isolation sur l’ossature en façade. Electricité solaire, chauffage bois, gaz en bouteille et eau de pluie suffisent au fonctionnement du chalet. Les essences de bois sont choisies selon leur situation, épicéa à l’intérieur, mélèze à l’extérieur, chêne en plan de travail et ne font l’objet d’aucun traitement. L’entretien du bois se limite à la cuisine, au plancher et aux menuiseries extérieures.
Reconstruction d’un chalet « sapin » aux Fruitières de Nyon. Pose de la charpente en 2010 - aménagement intérieur 2011...Le chalet est une réinterprétation contemporaine d'un modèle des années 60, autant par les techniques constructives que dans l'aménagement des espaces et l'importance donnée aux rapports aux paysages. Du premier chalet, bâti de l’imagination et des mains du père du maître d’ouvrage puis emporté par un incendie, restait des souvenirs ancrés dans un lieu qui a vu grandir la famille, un paysage ouvert sur le lac et les Alpes au loin, le Jura doucement vallonné … et le droit de reconstruire à l’identique le chalet perdu. Mais à la copie conforme les propriétaires préfèrent la version revisitée. Alors le projet se nourrit du vécu, en capte l’essence et la reformule plus ancrée dans son contexte si particulier. Dans le nouveau chalet les Alpes et le Jura se donnent la main. Il s’enrichit de leurs présences et chacun de ses espaces tient ses spécificités d’un rapport à un paysage différent: la lumière filtrée par la claire-voie pour l’entrée, la frondaison toujours verte des sapins pour le coin repos, la combe pour la cuisine, l’horizon alpin pour la zone de vie… Ils sont tous soigneusement articulés par une circulation les traversant en spirale, montant, comme la chaleur du poêle, de la cave aux chambres des combles. Aux différents percements exprimant ses rapports en façade, s’ajoute un jeu de fausse perspective intérieure mettant en scène tour à tour le Jura et les Alpes selon que l’on se trouve dans le séjour – cuisine où le petit salon arrière, si bien que malgré la simplicité apparente du programme, le chalet propose une certaine complexité et densité des espaces amenant une richesse au vécu de ses occupants. Dans sa version originale, le chalet tient sa forme de la longueur de poteaux électriques recyclés en bois de structure, définissant un triangle équilatéral. Sa nouvelle volumétrie intérieure, l’amélioration thermique escomptée et l’optimisation des épaisseurs de parois ont orienté les choix des systèmes structuraux. Sur une base en béton, légèrement dans le terrain en partie arrière et comprenant deux cuves d’eau de pluie, des caissons isolés forment l’assise du triangle, en porte-à-faux des murs de la cave. Les pignons sont en ossature bois, les pans de toiture ainsi que les cloisonnements intérieurs sont en madriers vissés, posés verticaux et assemblés en atelier. La dalle des combles reprend ce même système de madriers juxtaposés, vissés depuis l’extérieur des panneaux de toiture, permettant une continuité visuelle de la structure, sans revêtements complémentaires. Les épaisseurs d’isolant sont adaptées à une utilisation intermittente, avec en toiture un double lit de laine de bois sur les panneaux de madriers et un complément d’isolation sur l’ossature en façade. Electricité solaire, chauffage bois, gaz en bouteille et eau de pluie suffisent au fonctionnement du chalet. Les essences de bois sont choisies selon leur situation, épicéa à l’intérieur, mélèze à l’extérieur, chêne en plan de travail et ne font l’objet d’aucun traitement. L’entretien du bois se limite à la cuisine, au plancher et aux menuiseries extérieures.